Quatre consonnes et trois voyelles c'est le prénom
de Raphaël.
Je le murmure à mon oreille et chaque lettre m'émerveille.
C'est le tréma qui m'ensorcelle dans le prénom de Raphaël,
Comme il se mêle au "a", au "e", comme il
les entremêle au "l",
Raphaël a l'air d'un ange mais c'est un
diable de l'amour,
Du bout des hanches et de son regard de velours,
Quand il se penche,
Quand il se penche mes nuits sont blanches, et pour toujours
Et j'aime les notes
au goût de miel dans le prénom de Raphaël,
Je les murmure à mon réveil entre les plumes du sommeil.
Et pour que la journée soit belle je me parfume à Raphaël,
Peau de chagrin, peintre éternel, archange étrange d'un
autre ciel,
Pas de délice, pas d'étincelle, pas de malice en Raphaël
Mes jours sans lui deviennent ennui et mes nuits s'ennuient de plus
belle
Pas d'inquiétude, pas de prélude, pas de promesse à
l'éternel
Juste l'amour dans notre lit, juste nos vies en arc-en-ciel.
Raphaël a l'air d'un sage et ses paroles
sont de velours,
De sa voix grave et de son regard sans détour,
Q uand il raconte, quand il invente,
Je peux l'écouter, nuit et jour.
Quatre consonnes et trois voyelles c'est le prénom
de Raphaël.
Je le murmure à son oreille, ça le fait rire comme un
soleil.